Certains albums vous racontent une histoire et vous plonge dans une ambiance. On évolue dans les sons comme on entre dans le 2nd acte d’une pièce de théâtre. Un fil conducteur, une couleur qui donne une harmonie au projet. J’ai écouté une histoire comptée par Christian El Châkha. Un nom qui en impose, un charisme indéniable et un univers qui lui est propre.
« En terre fertile et créatrice, Christian El Châkha virevolte au carrefour des arts et cultures en nous proposant un voyage au centre de l’humain, de son écorce la plus légère au cosmos de sa profondeur. »
Aussi loin qu’il se souvienne, Christian El Châkha a toujours baigné dans la musique. D’abord attiré par le Hip-Hop, qui dans sa jeunesse, nimbait son esprit ludique, poétique et coloré.
Mélomane autodidacte, il puise son inspiration de part différentes expériences personnelles et sensorielles, mais également au travers des grandes figures artistiques, aussi bien littéraires que cinématographiques. Ces diverses influences, qui l’avaient encouragé à créer ses premières œuvres, ont depuis laissé place à une plume des plus affûtée, se parant de compositions alliant Hip-Hop, Jazz, Rock ou encore Electro.
C’est donc avec ses mots chargés d’inspiration, de créativité et d’amour conjugué sous toutes ses formes, que Christian El Châkha nous offre une vision de l’Art unique à découvrir ou redécouvrir par les générations passées, futures mais surtout présentes.
L’ATellier Gainsmandises
Avec l’ATellier Gainsmandises, inspiré par Sébastien Tellier et Serge Gainsbourg entre autres , Christian constitue le band de musiciens qui lui ont animés des mots et rythmes qu’il a souhaité insuffler dans ses compositions personnelles.
Le premier extrait « Vert Mesrine » est d’ores et déjà disponible en écoute sur : https://soundcloud.com/christian-el-chakha
Ce morceau se veut être une vue de l’esprit de Jacques Mesrine, accompagné de Serge Gainsbourg : « L’idée m’est venue un jour alors que je me garais à côté d’une BMW 528i, voiture rendue emblématique par Jacques, et que Requiem pour un con de Serge passait dans ma sono. »
Un concept « L’ATELLIER »
Ces sept morceaux illustrent donc parfaitement l’effervescence artistique entre différents genres et générations d’artistes mais dévoilent également une des facettes du « Rocher », le premier album de Christian El Châkha. « Seb aux mélodies, Serge en tout, Miles à la trompette, Tony Allen à la batterie et moi en crooner. »
MC Solaar le qualifierait d’ Hip-hop poète-jazz. La bonne dose d’inspiration old school qui se marie avec une production qui elle est bien contemporaine. Restez à l’écoute !